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Élu au sein de Commonwealth Sport Canada.

Depuis le 20 septembre, j'ai maintenant l'honneur et le privilège de faire partie du conseil d’administration (membre individuel) de Commonwealth Sport Canada, l'organisation qui représente le Canada lors des Jeux du Commonwealth.



J'ai toujours été fasciné par ces Jeux parallèles, tout aussi prestigieux qu’intrigants. Certains les trouvent futiles et onéreux, d'autres n'y voit qu'un symbole préhistorique de la domination de la Grande-Bretagne sur tous les continents.


Personnellement, j'y vois une grande fête multisports, multiethniques et inclusive.


Ces Jeux majeures sont très intéressants à plusieurs égards. À mi-chemin des Jeux olympiques, c'est une excellente "répétition générale" pour les athlètes qui auront la chance de les vivre. Pour d'autres, comme en boulingrin, en squash ou en dynamophilie, ce sont leurs JO. Dans certaines disciplines, le calibre est très relevé. Un podium en natation ou en athlétisme est parfois aussi éclatant qu'aux JO, tout comme en rugby et en triathlon. Aussi, les athlètes paralympiques ont aussi droit au programme principal dans plusieurs disciplines.


En compagnie de Catharine Pendrel, médaillée d'or des Jeux de Glasgow, en 2014.

La plus grande préoccupation de notre organisation est certainement de promouvoir la candidature des Jeux du Commonwealth à Hamilton en 2026. Ville hôtesse des tous premiers Jeux en 1930, Hamilton avait d’abord visée la présentation des Jeux en 2030 afin de célébrer son centenaire, mais l’organisation mondiale a demandé de devancer la candidature du Canada. Le gouvernement canadien approuve, mais reste à convaincre la province et la Ville.


J'ai eu la chance de vivre les Jeux à trois reprises, en Inde, en Écosse puis en Australie. Ce qui tranche des autres Jeux, c'est l'ambiance très sympa, d’où son surnom de "Friendly Games". Il n'y a pas de bourse, ni de points, ni de qualifications olympiques à ses Jeux, contrairement aux Panam, par exemple. On ne brise pas une carrière malgré une défaite, mais une victoire permet de rêver un peu plus grand.


Au village des athlètes des Jeux en Australie, en 2018, en compagnie de Benoit Huot qui sera le Chef-de-Mission en 2022.

La dernière fois, j'y était pour DAZN en tant que journaliste et vidéaste, et j'effectuais les mêmes tâches pour l'organisation canadienne. J'ai adoré vivre les Jeux de l'intérieur et côtoyer les athlètes, les fédérations sportives et leurs relationnistes. Je compte bien revivre l'expérience en 2022.


Aux derniers Jeux, à Gold Coast en Australie en 2018, 4,426 athlètes de 71 nations ont été impliqué dans 18 sports. Le Canada comptait 282 athlètes, mais n'avait pas d'équipe en netball, une version sans dribble du basketball et exclusivement féminin, pratiqué surtout en Océanie. Le Canada a pris le 4e rang de ses Jeux avec 83 médailles, derrière l'Australie, l'Angleterre et l'Inde. La Nouvelle-Zélande, l'Afrique du Sud, Le Pays de Galles et l'Écosse sont parmi les pays ou territoires dominants.


Les prochains "Jeux sympathiques" sont prévus à Birmingham, en Grande-Bretagne.


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